Comme l’évoquait Platon dans La République : « la musique adoucit les mœurs ». Pour le grand philosophe, cet Art majeur, que l’on dit quatrième, a des vertus éducatives et apaisantes, car le rythme et l’harmonie sont propres à pénétrer l’âme et la toucher.

Mais n’est-ce pas paradoxal de parler musique alors que le Zen est une méditation silencieuse ? Le silence après la musique c’est encore de la musique. Celle-ci peut être stimulante ou apaisante. Elle est parfois utilisée comme thérapie car elle augmente naturellement la production d’endorphines, ces antalgiques produits par le corps humain. La musique agit aussi sur la tension artérielle, la fréquence respiratoire, la fréquence cardiaque et les rythmes du cerveau.

Mais apprendre le piano est-ce vraiment Zen ?  Le solfège de triste mémoire, les classes du collège surchargées, des élèves démotivés et cet instrument si intimidant : quatre-vingt-huit touches pour sept notes de musique cela peut paraître insurmontable.

Zen soyons Zen, il existe de nos jours une autre façon d’aborder l’apprentissage de la musique. Celle que je vous propose sera tout simplement ludique, rapide, méthodique et Zen, forcément Zen.

Voici 3 principes fondamentaux pour un apprentissage Zen de la musique :

1 – Pratiquer le piano le matin

Le matin, l’esprit frais, le cerveau est beaucoup plus réceptif. Pour apprendre à jouer du piano, il préférable de faire les exercices difficiles dès potron-minet.

Mais comment se lever tôt le matin ? Allons faire un tour sur le blog « Habitudes Zen », on nous l’explique dans : « Les techniques les plus efficaces pour se lever tôt ». D’ailleurs, l’article que vous êtes en train de lire participe à l’événement « 3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien » organisé par ce même blog. 😉

Ainsi, tôt levé, même le travail de gammes le plus rébarbatif devient, avec cette énergie matinale, une formidable mise en train pour une belle journée. Quoi de plus Zen que d’imaginer Julie Andrews dans les fraîches collines d’Autriche donnant sa leçon de musique au milieu de votre cuisine : DO, le DO il a bon dos…RÉ rayon de soleil d’or…MI c’est la moitié d’un tout…FA c’est facile à chanter… « La mélodie du bonheur » au saut du lit.

2 – Trouver le style de musique qui vous rend Zen

Êtes-vous plus Ray Charles, Yann Tiersen, Richard Lornac ou Chick Corea ? Habituellement lorsque l’on pense piano et cours de piano on pense partition et musique classique, virtuosité et Beethoven, alors qu’il existe pourtant en France une très belle tradition Jazz. Michel Petrucciani en est l’exemple parfait.

L’accompagnement de chansons populaires est aussi une pratique tout à fait honorable. Qui n’a pas rêvé de réunir, autour de ce vénérable instrument, toute la famille ? 😉

Personnalisez votre apprentissage et faites de votre piano un ami fidèle. Un ami Zen bien sûr.

3 – Trouvez un professeur Zen

Rayez de votre agenda tous les professeurs de musique psychorigides et tyranniques. Bannissons violence et soumission et ne gardons que la passion. Ce qui se joue sereinement s’apprend sereinement, il faut qu’entre l’élève et le maître s’installe un climat de confiance et d’admiration réciproque. Votre professeur doit, évidemment, pratiquer le piano que vous aimez. L’immense Glen Gould lui-même était un piètre Jazzman alors que le génial Thélonious Monk était incapable de déchiffrer une partition.

Aborder l’apprentissage de la musique sans crainte et la transmettre simplement grâce à mon blog « Harmonie et Piano » et ma chaîne YouTube c’est mon objectif ultime. J’espère vraiment vous avoir convaincu qu’apprendre la musique peut être une habitude Zen, formidablement Zen.